Curriculum Vitae


Divina Frau-Meigs est née au Maroc en 1959 de parents espagnols. Elle est normalienne, agrégée et professeur à l’université Sorbonne Nouvelle. Boursière Fulbright et Lavoisier, elle est diplômée de l’université de la Sorbonne, de l’université de Stanford (Palo Alto) et de l’Annenberg School for Communications (université de Pennsylvanie à Philadelphie). Sociologue des médias, elle est spécialiste des contenus et comportements à risque (violence, pornographie, information, paniques médiatiques,…) ainsi que de questions de réception et d’usage des technologies de l’information et de la communication (acculturation, éducation, réglementation, identité, diversité culturelle…). Elle détient la chaire UNESCO « savoir-devenir à l’ère du développement numérique durable : articuler usages et apprentissages pour maîtriser les cultures de l’information » et elle est un des porteurs du consortium européen ECO qui a pour but de créer des MOOCs à des fins d’usages pédagogiques des médias et du numérique.

A la Sorbonne nouvelle, elle a dirigé le CREW, groupe de recherche international sur les mondes anglophones, où elle coordonne l’axe sur les médias dans la mondialisation. Elle participe aux travaux de l’Institut des Sciences de la Communication du CNRS. Elle a créé le master pro AIGEME (Applications Informatiques : Gestion, Education aux Médias, E-formation), avec une double spécialité, « ingénierie de la formation à distance » et « ingénierie de l’éducation aux médias ». Elle dirige également depuis 2014 le CLEMI, le centre de liaison de l’éducation aux médias et à l’information, opérateur de l’éducation aux médias et à l’information pour le Ministère de l’éducation nationale.

En matière de recherche, elle pilote le projet ANR TRANSLIT ( www.translit.fr) qui réfléchit à l’épistémologie de la trans-littératie (la convergence de l’éducation aux médias, à l’information et à l’informatique dans le numérique) et observe les pratiques des jeunes en la matière. Elle supervise la mise en œuvre du projet européen ECO (www.ecolearning.eu) qui met en place des MOOC (Cours massivement ouverts en ligne) sur « les fondamentaux du numérique » dans six pays, avec une volonté de partage par les communautés de pratique. Elle a créé la revue InMedia, accessible sur revues.org, pour publier en anglais les recherches françaises.

Outre de nombreux articles dans des revues nationales et internationales, elle a publié ou coordonné une vingtaine d’ouvrages (dont trois ont été nominés pour des prix de la recherche (Les écrans de la violence, Qui a détourné le 11 septembre ? Socialisation des jeunes). En 2007, pour l’Unesco, elle a édité un Kit pour l’éducation aux médias à l’usage des enseignants, des parents et des professionnels (téléchargeable à unesco.org/ci, en anglais et en français). En 2009, pour l’Alliance des Civilisations, elle a édité, avec Jordi Torrent, Mapping Media Education Policies in the World: Visions, Programmes and Challenges, qui propose une cartographie mondiale des politiques d’éducation aux médias (téléchargeable à unaoc.org, en anglais et en espagnol). Elle a présenté le rapport mondial de suivi du Sommet Mondial sur la Société de l’Information (SMSI), sur la ligne d’action prioritaire C8 « diversité culturelle » et C9 « médias», CSTD, Genève (2008, 2009, 2011, 2013). Elle a également rédigé le rapport « Emerging Trends » pour le SMSI+10 (février 2013) ainsi qu’un numéro de la Revue Française d’Etudes Américaines sur « la gouvernance d’Internet en conteste » (2013) et un glossaire critique sur La diversité culturelle à l’ère numérique (2014).

Elle travaille actuellement sur des questions de diversité culturelle, de e-learning, d’éducation aux médias et de (co)régulation des médias (audiovisuel, internet). Elle développe sa théorie personnelle des médias comme artefacts cognitifs et génératifs, qui affectent les processus de socialisation des jeunes dans ses dernières monographies, Media Matters in the cultural contradictions of the information society. Towards a human rights-based governance (Presses du Conseil de l’Europe, 2011), Socialisation des jeunes et éducation aux médias (Eres, 2011) et Penser la société de l’écran. Dispositifs et usages (Presses de la Sorbonne nouvelle, 2011).

Ses ces thèmes de recherche elle est experte à l’UNESCO, la Commission Européenne, le Conseil de l’Europe et auprès d’autres instances gouvernementales en France (CSA, ministère de l’éducation, de la culture, …) et dans d’autres pays (Uruguay, Egypte, Brésil, Maroc, …). Elle promeut les médias en relation aux droits de l’homme et à l’éthique et a contribué à l’élaboration des récentes recommandations européennes sur l’éducation aux médias, l’autonomie des jeunes sur les réseaux, les systèmes de filtrage dans la société de l’information et la dignité humaine dans l’environnement médiatique.

Au plan associatif, elle a été vice-présidente de l’AIERI/IAMCR (Association Internationale d’Etudes et Recherches en Information-communication, 2002-2008) et y dirige actuellement la section « Recherche en Education aux Médias » (2009-2015). Elle est membre fondateur et élue au bureau de la European Communication Research and Education Association (ECREA, 2008-2012). Elle a aussi été vice-présidente aux relations internationales de la Société Française des Sciences de l’Information-Communication (SFSIC, 1993-96). Elle est également membre du Conseil scientifique d’Enjeux e-médias (2003-2014).

Dans les débats sur la Convention pour la Protection et la Promotion de la Diversité des Expressions Culturelles (2003-05), elle a fait partie de la coalition des ONG de l’UNESCO qui a défendu les intérêts de la société civile. Au Sommet Mondial sur la Société de l’Information (Genève 2003-Tunis 2005), elle a coordonné la coalition « éducation, enseignement et recherche », et fait partie du bureau de la société civile. En 2006, elle a reçu “E-Toile d’Or” de l’Internet pour sa recherche et son œuvre de promotion des technologies de la connaissance pour tous. Elle continue à représenter les intérêts de la société civile dans diverses instances internationales dont la Conférence des Parties à la Convention (rapport quadriennal), le Forum de la Gouvernance d’Internet (IGF) et l’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN).



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