Divina frau meigs

« Il faut civiliser le numérique pour
apprendre autrement et savoir-devenir »

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Mon parcours

Sociologue des médias, j’aime comprendre tout le processus de communication, de la production à la réception des messages. Je suis ainsi spécialiste des usages des technologies de l’information et de la communication (géopolitique des médias, politiques publiques des plateformes, gouvernance des données et de l’IA…). Dans la même logique, je suis experte en matière de contenus et comportements à risque (violence, pornographie, paniques médiatiques, désinformation, discours de haine…). Je conjoins le tout dans une vision englobante de l’ éducation aux médias et à l’information (EMI).

Diplômée de l’ENS Fontenay-Saint-Cloud, de l’université de Stanford (Palo Alto) et de l’Annenberg School for Communications (Université de Pennsylvanie), j’ai été pionnière dans le développement de nouvelles littératies en lien avec les médias numériques. J’ai en particulier relancé le programme « Education aux Médias » de l’UNESCO à partir de 2006 et la section « Recherches en éducation aux médias » de l’AIERI à partir de 2008. J’ai également contribué à refonder le CLEMI, l’opérateur national de l’éducation aux médias et à l’information en France, que j’ai dirigé de 2013 à 2015. Je suis l’ambassadrice EMI pour EPALE, la plateforme de formation pour adultes ERASMUS+.

Mes recherches

J’ai mené plus d’une trentaine de projets internationaux, ancrés dans les sciences de l’information et de la communication, pour la plupart associés à la production de ressources pour le renforcement de capacités. Je considère que la recherche doit équilibrer théorie et terrain et informer l’action publique et personnelle. J’ai eu la chance, à la Sorbonne Nouvelle où j’ai passé pratiquement toute ma carrière, de bénéficier d’une grande indépendance scientifique, propice à l’innovation et au rayonnement international. Fortement engagée dans l’amélioration de la société par le biais de la recherche-action, j’ai consacré ma carrière à la compréhension et à la promotion d’un environnement médiatique et numérique plus inclusif et sûr pour tous.

Mon travail empirique mixe les approches quali-quanti, à petite et grande échelle, pour voir comment la médiatisation et la datafication de la société affectent les usages quotidiens des personnes et leur pouvoir d’agir et de s’engager. J’examine les opportunités et les risques offerts par la socialisation aux technologies médiatiques, pour tous les publics (audiences et communautés), dans la sphère publique et privée. J’y adjoins la prise en compte des valeurs citoyennes (droits, diversité culturelle, gouvernance) pour qu’elles soient mieux insérées dans les institutions (régulateurs, décideurs, opérateurs…) et mieux portées par les instances de la société civile.

Mes publications

Mes publications ont visé à enrichir les sciences de l’information-communication, en lien aux sciences de l’éducation et aux sciences cognitives. Parlant plusieurs langues, j’ai une prédilection pour les approches comparatistes, inter-disciplinaires et multi-méthodologiques (quali-quanti). Mes publications couvrent les thématiques liées aux écrans ainsi qu’aux axes de recherche sur l’éducation aux médias et à l’information, la gouvernance d’Internet et la diversité culturelle.

J’ai d’abord analysé ces thématiques et leurs évolutions aux Etats-Unis, comme laboratoire d’innovations techniques et sociales dans le domaine des médias analogiques et numériques, forte de mes formations à l’université de Stanford et à l’Annenberg School for Communications. Ma thèse analysait les flux télévisuels internationaux de dix pays pour y comparer leurs figures dominantes, leurs systèmes de représentation et les transferts culturels (1993). Depuis, j’ai élargi mon analyse à une vision mondiale, comparative, du fait de ma participation marquante à deux sommets majeurs : le Sommet sur la Société de l’Information et la Convention sur la protection et la promotion des expressions culturelles, les deux en 2005. Cette date-pivot est aussi celle à laquelle ont émergé les formes commerciales des médias sociaux et des plateformes numériques.

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